Quelques Organistes Balgentiens du passé...

 Louis-François MENONVILLE    -    Henri Tournaillon    -    Gervaise ROBERDAY

(Cathédrale Saint-Louis de Blois et Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans).

Louis-François Menonville est né à Beaugency le 8 juillet 1756.

Dans "Le CHANT d’UNE VILLE - Ma musique à Blois du XV° au XIX° siècle", Madeleine et Jean-Paul Cabarat nous apportent de précieux renseignements sur la vie de ce musicien. : Il a rempli pendant 15 ans les fonctions d’organiste, savoir 7 ans en 2 fois à la cy-devant abbaye de Bollozane, en Normandie, un an et demi à Paris et 5 ans au cy-devant chapitre de Saint-Florentin d’Amboise; la suppression du cy-devant chapitre d’Amboise l’a privé de son état l’espace de dix-huit mois ...

Lorsque Menonville en juillet 1793 demande une augmentation de son traitement, il rappelle qu’au moment où il avait accepté la place d’organiste de la Cathédrale aux émoluments de 600 livres par an, il avait l’espoir que ce montant serait par la suite revu....

Considérant que Menonville pouvait être utile pour servir dans les cérémonies publiques et qu’en conséquence il pouvait être admis au nombre des fonctionnaires salariés de la nation, le Directoire fixe son traitement à 800 livres annuelles. Il devient officiellement l’organiste du Temple de la Raison.

Le 23 Brumaire an II (13 novembre 1793), le Conseil Général autorisait les administrateurs des fabriques à congédier les organistes, serpents, chantres et autres employés dans les églises dont le service n’était pas essentiel." Menonville ne fut pas licencié.

de 1803 à 1823, Menonville est organiste de la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans.

C’est lui, note François-Henri Houbart, qui fit en 1820 l’examen de l’orgue alors à Saint-Benoît-sur-Loire. Il mourut à Orléans, à l’âge de 81 ans, le 28 avril 1838.`


                                           henri tournaillon

né le 12 mars 1832 à Beaugency. décédé le 20 octobre 1887 à Orléans. Son père était "marchand de mode" à Beaugency.

"Le 16 novembre 1843, il entre à l’Ecole des Jeunes Aveugles de Paris. Il travaille ensuite la composition au Conservatoire dans la classe de Halévy.

Organiste de l’église Saint-Paul d’Orléans en 1852, il est nommé le 30 mars 1869 à Sainte-Croix d’Orléans.

Promoteur de la restauration effectuée par Aristide Cavaillé-Coll, il consacra en 1880 un ouvrage à son instrument..

Fervent défenseur de la musique de Lefébure-Wély, on lui doit aussi plus de cent vingt œuvres écrites en partie pour l’orgue, telles que Devant Dieu, son Organiste rural, ses Adorations et louanges (dédiées à Cavaillé-Coll), d’un goût assez discutable. " (François-Henri Houbart in Les Grandes Orgues de Sainte-Croix d’Orléans - 1980).

 


Qu’un organiste parcoure l’intérieur de l’église abbatiale de Beaugency, son œil s’arrêtera sur le tableau de marbre où sont gravés les noms des prieurs et curés: "Tiens ! Roberday ! Que fait Roberday dans cette liste ?"

Quel lien y a-t-il entre Roberday, organiste, et Roberday prieur de Saint-Firmin de Beaugency ?

1. Gervaise Roberday, marchand de vin à Orléans, a pour fils

2. François I Roberday facteur d’orgues, qui a lui-même pour fils

3. François II Roberday Organiste

* mars 1624 à Paris

† 13-10-1680 à Le Fargis

(dates prises dans Encyclopédie de la Musique. )

Voici ce qu’on y lit :

ROBERDAY François. Mus. franç. (Paris... 3.1624 Fargis 13.10.1680). D'une famille d'orfèvres, il fut lui-même orfèvre du roi, organiste des Petits Pères (N.-D. des Victoires), valet de chambre d'Anne d'Autriche et de Marie-Thérèse ; il connut sans doute Froberger lors de son passage à Paris (1652) et aurait été l'un des maîtres de composition de Lully; il publia des Fugues et caprices à 4 parties mises en partition pour l'orgue, influencés par le ricercare italien et solidement écrits (le livre a été réédité par Guilmant et Pirro (Archives des maîtres de l'orgue, III). Voir P. Hardouin, F.R., da Rev. de mus. 1960.

Et maintenant LE LAROUSSE DE LA MUSIQUE :

ROBERDAY (François), compositeur français, né à Paris en 1624 mort à Auffargis av. 1672. Fils de François Roberday, orfèvre, bourgeois de Paris, associé au facteur d'orgues N. Lemerre, il devient organiste des Petits-Pères à Paris, valet de chambre des reines Anne d'Autriche et Marie-Thérèse. Il a publié en 1660 un 1ivre de Fugues et Caprices à 4 voix pour l’ orgue ou les violes. Il a dû se lier d'amitié avec Froberger en 1652; son livre contient, outre 3 Pièces de Frescobaldi, Ebner, Froberger, des Pièces composées par lui sur des thèmes de Cavalli, Berlali, Froberger. D'autres pages doivent leurs thèmes à Cambert, L. Couperin, d'Anglebert. Ecrits dans l'esprit du ricercare italien, ses fugues et caprices dénotent une grande connaissance du contrepoint et un sens poétique assez rare. Il était beau-frère d'Anglebert.

Le grand-père du musicien s’appelait Gervaise

Le prieur de Saint-Firmin portait ce même prénom...

Y. CALVEZ - Organiste titulaire

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